Le port de commerce de Nice, intégré dans la ville et à l’espace contraint, a vu au fil du temps décliner son activité de commerce au profit du passage. Faute de solutions d’adaptation ou d’extension, l’infrastructure semble se contenter d’un rôle mineur alors que sa situation géographique est stratégiquement forte. Jean-Marc Bérard, directeur des exploitations portuaires de la CCI Nice-Côte d'Azur, gestionnaire du port de commerce, sait que 2020 sera certainement une année sombre.
"L’accueil des navires de croisière, déjà rendu difficile par la taille réduite de nos quais, était à l’arrêt jusqu’en juillet, rappelle-t-il. L'activité a repris mais de façon limitée, avec les têtes de ligne de la compagnie Ponant. Ce sont des petits bateaux de 200 à 300 personnes de capacité, où les contraintes sanitaires peuvent être plus facilement appliquées que sur des gros navires qui accueillent 5.000 personnes."