Le 1er janvier 2020, une décision de réduction de la teneur en soufre autorisée dans le carburant de 3,5% à 0,5% est entrée en vigueur pour les navires. Cette mesure a été adoptée dans le contexte de la situation environnementale aggravée dans le monde.
Le transport routier connaît également une transformation. À partir de 2020, une réduction annuelle des émissions de dioxyde de carbone de 3% sera assurée. D'ici 2025, les émissions de CO2 des camions seront réduites de 15%, d'ici 2030 - de 30% par rapport au niveau de 2019.
Le nombre de livraisons par transport routier augmente chaque année. Selon des estimations préliminaires, l'indicateur croîtra de 60% d'ici 2050. Les constructeurs automobiles reçoivent déjà des amendes pour chaque gramme de dioxyde de carbone qui dépasse la limite. Dans peu de temps, les représentants du secteur de la logistique seront aussi passibles d'amendes similaires.
Pour réduire les émissions de CO2, les entreprises de transport envisagent d’utiliser l'Internet des objets (angl. Internet of things - IoT). Selon une étude de la société britannique de télécommunications Inmarsat, 44% des entreprises de transport et de logistique choisissent la surveillance environnementale. 65% des représentants du secteur prévoient de rendre le développement durable grâce à l'introduction de l'Internet des objets.
Lorsqu'elles utilisent l'Internet des objets, les entreprises de transport et de logistique contrôlent mieux leur flotte. Grâce aux trackers GPS avec support IoT, les entreprises suivent la position du véhicule en temps réel. Sur la base d'informations précises avec géolocalisation, le planeur sélectionne les commandes pour le voyage de retour avec un minimum de parcours à vide. En conséquence, en raison de l'utilisation compétente du parc de véhicules et du carburant consommé, il y a une réduction des émissions de CO2.
Vitaliy Eremenko, directeur adjoint de la division des opérations pour le transport routier chez AsstrA, partage ses commentaires:
«Le groupe d'experts d’AsstrA s'efforce d'organiser le transport avec le chargement du véhicule dans les deux sens. Les allers-retours, contrairement au transport aller simple, présentent un certain nombre d'avantages. Grâce à l'utilisation rationnelle du matériel roulant, les émissions de CO2 dans l'environnement sont réduites. Il n'y a pas de kilométrage à vide pendant l'aller-retour, ce qui affecte positivement la formation du tarif final pour les partenaires. De plus, la fidélité des partenaires transporteurs, intéressés par une utilisation rationnelle de la flotte augmente».
Avec l'aide des solutions informatiques AsstrA, l’équipe de spécialistes organise le transport routier de manière écologique. Pour réduire le kilométrage à vide, le programme «Compte en ligne fournisseur» est configuré de sorte que les entreprises enregistrées voient les commandes gratuites dans un rayon de 100 km du lieu de déchargement.
Le projet «AsstrA Supply Chain Visibility» collecte des informations de géolocalisation de véhicules en temps réel auprès de nombreux fournisseurs de GPS. En fonction de l'emplacement et de l'heure du véhicule, le système offre un chargement supplémentaire avec un kilométrage à vide et des temps d'arrêt minimaux.
«La société AsstrA s'est engagée à rationaliser les processus métier, notamment grâce à l'utilisation d'outils d’Internet des objets. L'objectif que nous poursuivons est d'utiliser rationnellement les ressources, à la fois naturelles, réduisant les dommages environnementaux et économiques, et offrant aux clients des tarifs compétitifs sur des itinéraires optimaux», – résume Vitaly Eremenko.